Prêt immobilier, crédit à la consommation, dettes diverses, il est parfois difficile d’y voir clair lorsque plusieurs lignes apparaissent chaque mois sur les relevés bancaires. Une situation qui peut en outre nuire à un nouveau projet immobilier. Dans ce cas, il existe une solution simple : le regroupement de crédits. Il permet une meilleure gestion du budget du ménage et favorise un nouvel investissement tel qu’un achat immobilier en Pinel.
Investissement immobilier loi Pinel : de nombreux avantages
L’investissement loi Pinel s’inscrit dans une stratégie de défiscalisation. Les ménages qui souhaitent faire baisser le montant de leur imposition peuvent en effet opter pour ce type d’investissement locatif, en vigueur depuis le 1er janvier 2015.
Pour bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 63 000 euros, le contribuable doit faire l’acquisition d’un bien neuf situé dans une zone éligible et le proposer à la location pendant une période de 6, 9 ou 12 ans. L’avantage fiscal est alors respectivement de 12 %, 18 % ou 21 % du montant total de l’opération. Une seule condition : respecter les plafonds de ressources des locataires ainsi que les plafonds de loyers.
Si le dispositif est accessible jusqu’au 31 décembre 2021 pour les investisseurs Pinel, seules les communes situées dans les zones A, Abis et B1 y ont droit. Cela concerne notamment les grandes agglomérations telles que Paris et sa banlieue, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Marseille ainsi que la Côte d’Azur.
Outre les avantages fiscaux, l’investissement en loi Pinel permet de devenir propriétaire d’un bien neuf dans une zone tendue. Les contribuables peuvent donc se constituer un patrimoine tout en pouvant espérer revendre ou louer rapidement leur acquisition. L’achat en Pinel offre également un complément de revenu grâce aux loyers perçus. À noter qu’il est possible de louer le bien à un membre de sa famille.
Restructurer ses dettes pour augmenter sa capacité d’emprunt avant un achat Pinel
L’investissement en Pinel est accessible aux primo-accédants, mais également aux ménages ayant déjà des prêts en cours. Cependant, il peut être utile dans ce cas de procéder en amont à un rachat de crédits pour réduire ses mensualités et/ou la durée de ses prêts, obtenir une trésorerie supplémentaire et ainsi diminuer son taux d’endettement.
Pour rappel, le rachat de crédits consiste à regrouper prêts immobiliers, crédits à la consommation, et même dettes familiales et fiscales en un seul crédit. S’il est souvent plébiscité par les ménages surendettés, il peut également être demandé dans le cadre d’une stratégie financière et notamment pour augmenter sa capacité d’emprunt. Cela permet d’optimiser son budget, d’y voir plus clair dans ses dépenses, d’augmenter son reste à vivre et de réaliser un nouveau projet immobilier en investissant pourquoi pas en loi Pinel.
Prenons l’exemple d’un couple ayant déjà deux prêts immobiliers, un crédit à la consommation et un crédit auto en cours pour des mensualités s’élevant à 1 000 € au total. Avec des revenus globaux de 4 000 €, le couple est endetté à hauteur de 25 % ce qui ne lui laisse que peu de marge pour un investissement locatif en Pinel et la réalisation de quelques travaux de rénovation. Grâce au rachat de crédits, le couple doit désormais s’acquitter d’une seule mensualité de 550 € pour un taux d’endettement de 15 %. Le montant économisé chaque mois lui permet d’acheter un appartement à 150 000 € situé à Toulouse. En le louant en Pinel pendant 9 ans, le ménage bénéficiera ainsi d’une réduction d’impôt de 18 %, soit 3 000 € par an.
Toulouse est un exemple mais Paris fait également partie des zones qui bénéficient du dispositif Pinel jusqu’en décembre 2021. La concurrence dans le domaine du logement est si importante à Paris que la loi Pinel est un atout pour certains ménages dont les revenus sont modestes. En revanche, l’investissement initial d’un appartement neuf peut être très élevé. C’est pourquoi, la zone A bis couvre également des départements de la région parisienne où les prix des appartements neufs sont moins élevés. A savoir : les Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-D’Oise et les Yvelines.