Voyager en étant plus respectueux de l’environnement, c’est le principe du slow tourisme. Cette nouvelle manière de fonctionner s’attache à la fois au choix du mode de transport, et aussi à la manière dont on part à la découverte d’un lieu. Nous vous expliquons tout.
Voyager autrement en privilégiant les modes de déplacement doux
L’avion et la voiture, modes de transports très souvent utilisés dans le tourisme “classique”, sont très polluants. Pour cette raison, ils n’ont pas leur place dans une démarche de slow tourisme. Ainsi, les personnes souhaitant voyager différemment en limitant leur empreinte carbone se tournent vers des alternatives plus écologiques : le train, le vélo, les déplacements fluviaux, la marche, etc.
Ces modes de transport se développent de plus en plus, et de nombreuses facilités de déplacement existent ou sont mises en place dans l’hexagone et ses régions :
- En privilégiant le TGV, puis les TER et les bus interurbains ou transports en commun, il est possible de se rendre à peu près n’importe où.
- La France compte près de 8500 km de voies navigables, le tourisme fluvial est donc tout à fait envisageable pour découvrir une région en voyageant en péniche par exemple.
- Les véloroutes nationales, régionales, parfois départementales, ainsi que les voies vertes, proposent un maillage assez dense du territoire, ce qui facilite les longs déplacements à vélo.
- Les GR, sentiers de grande randonnée, invitent les marcheurs à parcourir le territoire par monts et par vaux, avec bien sûr la possibilité d’en emprunter seulement une partie (comme par exemple le célèbre GR 65 du chemin de Compostelle, prisé par des milliers de randonneurs).
Pratiquer un tourisme “différent”
Bien sûr, le slow tourisme comporte des contraintes ou inconvénients.
En premier lieu, il ne permet pas d’aller très loin ni de découvrir de nouveaux pays, puisque l’avion est proscrit. D’autre part, cette manière de voyager demande d’avoir du temps : pour aller d’un point A à un point B exclusivement en train+bus, il faudra évidemment de la patience, alors qu’en voiture le trajet peut être fait plus directement et facilement.
Cependant, et c’est là toute la beauté du concept de slow tourisme, ces deux inconvénients deviennent des avantages. Il s’agit en effet de changer radicalement sa manière de voyager et ses attentes par rapport au tourisme. L’idée, en privilégiant les destinations de proximité, est de déconnecter, de redécouvrir les territoires près de chez soi, de favoriser la rencontre et le partage avec les populations locales.
Le slow tourisme est donc quasiment une philosophie de vie et une recherche de valeurs, il correspond à une démarche personnelle, à une vision différente des choses. Le slow tourisme invite d’ailleurs implicitement à déguster des produits locaux ou encore découvrir l’artisanat de son lieu de vacances. Il entre donc dans une démarche volontaire de respect de l’environnement, des personnes, et participe à la quête d’un certain bien-être.