L’inflation sévit sur le pouvoir d’achat des Français depuis le début de l’année 2022. Dans cette période difficile pour la population, le Sénat a voté pour revoir le budget 2022 et ainsi, aider à lutter contre l’inflation. Lisez cet article pour connaitre les détails de ce changement.
Une rallonge du chèque énergie
La rallonge totale sur le budget 2022 est de 2,5 milliards d’euros. Parmi ces 2,5 milliards d’euros, 1,8 milliards vont servir à financer le chèque énergie. Effectivement, depuis le début de l’inflation, avec la guerre en Ukraine notamment, le prix de l’énergie est monté en flèche. La pénurie de carburant a mis beaucoup de Français dans l’embarras également. La hausse du prix du gaz et de l’électricité pour début 2023 est estimée à 15%. Pour rappel, est une aide de l’Etat pour vous donner un coup de pouce financier sur vos factures d’électricité et de gaz. Il peut payer certains travaux ou certaines dépenses énergétiques mais tout le monde n’y a pas le droit.
Qui va bénéficier de ce chèque énergie ?
Ce chèque énergie concerne 12 millions de ménages en France.
Les personnes qui bénéficieront de cette aide sont celles qui ont un revenu fiscal de référence inférieur à 10 800€ par an ou compris entre 10 800 et 17 400€. Si vous touchez moins de 10 800€ à l’année, le montant du chèque énergie sera égal à 100€. Si votre revenu fiscal de référence est entre 10 800 et 17 400€, vous toucherez alors 200€ de chèque énergie.
Les retouches du budget 2022 prévoient également un soutien aux universités concernant leurs factures sur l’énergie.
La lutte contre l’inflation
Si 1,8 milliards sont dédiés au chèque énergie, que fait on des 700 millions restants ? La rallonge sur le budget 2022 concerne aussi les ménages qui ne se chauffent qu’au bois : 230 millions d’euros sont débloqués pour venir en aide aux ménages en finançant du bois et des pellets.
Afin de soulager le pouvoir d’achat des Français, 440 millions d’euros sont prévus pour financer la prolongation de la réduction de 30 centimes sur le carburant jusqu’au 31 décembre. Elle est en vigueur depuis le 1er septembre et avait déjà été prolongée de deux semaines en novembre. A partir du 15 novembre 2022, la ristourne est passée à 10 centimes et est prolongée jusqu’au 31 décembre. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances a annoncé que cette dernière ne serait pas prolongée en 2023.